Fêté le 19 Octobre
Le bienheureux Thomas Hélye, aussi connu sous le nom de Thomas de Hélye, est un prêtre catholique et un bienheureux de l'Église catholique. Il est né vers 1180 à Biville, en Normandie, et il est décédé le 19 octobre 1257 à Biville également. Voici un aperçu de sa vie et de sa sainteté :
Jeunesse et éducation :
Thomas Hélye est né dans une famille modeste. Dès son jeune âge, il montre une grande piété et un désir d'approfondir sa foi. Il étudie à Cherbourg, puis à Bayeux, où il reçoit une éducation solide.
Carrière ecclésiastique :
Thomas est ordonné prêtre et devient connu pour son dévouement, sa charité et sa simplicité de vie. Il se distingue par son enseignement et son aide aux pauvres. Il est particulièrement actif en Normandie, où il prêche et confesse.
Dévotion et miracles :
Sa réputation de sainteté attire de nombreux fidèles. Plusieurs miracles lui sont attribués, tant de son vivant qu'après sa mort. Thomas Hélye est connu pour ses guérisons miraculeuses et sa capacité à apaiser les âmes en détresse.
Mort et canonisation :
Thomas Hélye meurt le 19 octobre 1257 à Biville. Sa tombe devient rapidement un lieu de pèlerinage. Le pape Pie IX le béatifie le 14 juillet 1859, reconnaissant officiellement sa sainteté.
Le bienheureux Thomas Hélye (vers 1180/1187-1257) ressuscite une enfant
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Au XIIIe siècle, Thomas Hélye, missionnaire originaire de l'actuel département de la Manche, est populaire. C'est un thaumaturge et un homme de prière. Sa réputation continue bien après sa mort. Le 30 juin 1632, Marthe Delille, vingt-sept mois, tombe accidentellement dans une rivière près de Biville (lieu de naissance du bienheureux, France, Manche), tandis qu'elle se promène seule sur un pont « où roulaient cinq pieds d'eau », après avoir s'être enfui de la maison paternelle. Elle est emportée par le courant. La mère, Guillemette de Surtainvillene, retrouve sa fille trois quarts d'heure plus tard, le visage immergé dans l'eau et un pan de sa robe attaché à une branche. Accourus au bruit des cris de Guillemette, les voisins constatent qu'il n'y a plus rien à faire. Cependant la mère ne se désespère pas. Elle fait vœu à Dieu, à la Vierge et au bienheureux Thomas, de faire célébrer la messe à Biville, puis supplie celui-ci d'intervenir auprès du Seigneur. Elle est exaucée dans l'instant. Marthe a ouvert les yeux et remue la tête. Elle ne portera jamais de séquelles. Thomas a été béatifié par le pape Pie IX en 1859. |
Jean-François Guillebert, Le Bienheureux Thomas Hélye..., Cherbourg, 1858. |
SUR LES PAS DU BIENHEUREUX THOMAS HELYE
L’histoire de la Bannière Saint Pierre- Bienheureux Thomas
En 1885, Virginie Mouchel, d’Auvers, âgée de 31 ans était affligée d’une maladie qui la tenait au lit depuis 11 ans ; elle ne pouvait prendre qu’un peu de pain d’orge et d’eau, et encore rejetait-elle ordinairement cette nourriture.
Les vomissements qu’elle éprouvait étaient accompagnés d’étouffements très douloureux, et d’un râlement dont le bruit, dit la relation, se faisait entendre à cinquante pas de distance.
La faiblesse était si grande que la malade ne pouvait plus se remuer seule dans son lit ; les médecins avaient pris le parti de recourir à des expédients propres seulement à diminuer des souffrances qu’ils n’espéraient plus guérir. Ce ne fut qu’après dix longues années de maladie que V. Mouchel conçut le projet de demander sa guérison au B. Thomas Hèlye; ses parents la transportèrent donc à Biville. Elle y passa trois jours : à la fin du troisième jour, elle fut subitement guérie. A son retour à Auvers tout le monde cria au miracle. Voici le certificat délivré en cette circonstance par M. G. Deschamps, docteur- médecin à Carentan : « Mlle Virginie Mouchel était atteinte d’une névrose générale, qui, pendant 10 ans a constamment résisté aux médications les plus variées. Rien ne m’a tant étonné que d’apprendre son complet rétablissement. Dieu l’a guérie ; lui seul, je crois, pouvait le faire ».
En reconnaissance de ce bienfait, Mlle Mouchel fit don à l’église de Biville d’une belle bannière représentant d’un côté Saint Pierre, patron de la paroisse, et de l’autre le B. Thomas. Chaque année jusqu’à sa mort arrivée le 27 septembre 1882, elle a voulu accomplir un pèlerinage au tombeau du Thaumaturge.
Extrait de « L’Echo d’Auvers »-N°8 1855
(document transmis par Mr Côme HEROUT d’Auvers)