Fondateur des Camaldules
Au IVe siècle après J.-C., saint Romedius était l’héritier d’une riche famille, originaire de la région d’Innsbruck, en Autriche.
Il décida un jour d’abandonner tous ses biens et de se consacrer à Dieu.
Il parti ensuite pour l’Italie.
Au cours de son voyage, un événement malheureux se produisit mais qui se transforma, ensuite, en quelque chose de positif.
Le pape Jean Paul Ier raconte cet épisode caucasse dans son recueil de lettres « Humblement Vôtre » (llustrissimi) :
D’après la légende, en revenant d’un pèlerinage à Rome, Remedio s’est arrêté pour se reposer en compagnie de ses deux fidèles compagnons, Abraham et David. Après quelques heures de repos, il déclara qu’il était temps de se remettre en route et demanda à David d’aller préparer les cheveux. David parti, puis revint paniqué : un ours était en train de dévorer le cheval de Romedio.
Romedio se précipita dans le champs, et s’adressa à l’ours : « Ours, tu es en train de manger mon cheval. J’en déduis donc que tu es affamé. Je te comprends, mais le problème est que je ne peux pas rentrer à pied. Il faudra donc que tu sois ma monture ! » Il mit la selle et le harnais du cheval sur l’ours, grimpa sur son dos comme si c’était un petit âne docile, puis poursuivi sa route vers Trento.
À la fin de l’anecdote, Jean Paul I a ajouté une petite prière : « Apprivoise moi, seigneur ! Que je ne reste pas aussi sauvage que cet ours ! »
Parfois des petits malheurs nous tombent dessus, et nous avons tendance à n’en percevoir que les aspects négatifs. Nous nous sentons énervés ou désespérés face à ces contretemps. Nous oublions que la puissance et la bienveillance de Dieu peuvent tourner toute chose à notre avantage. Il faut simplement laisser Dieu apprivoiser nos cœurs.
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Prière