La Bienheureuse Émilie d’Oultremont, connue en religion sous le nom de Marie de Jésus, est une figure exceptionnelle du XIXᵉ siècle. Femme de foi, mère de famille, veuve, puis religieuse, elle fonda la congrégation des Sœurs de Marie Réparatrice, dédiée à l’adoration eucharistique et à la réconciliation des âmes avec Dieu.
Émilie d’Oultremont est née le 11 octobre 1818 dans une famille noble et chrétienne de Wégimont, en Belgique. Ses parents lui transmettent une profonde foi catholique.
Elle manifeste dès son enfance une grande sensibilité spirituelle et un attrait pour la prière.
À 20 ans, elle épouse le baron Victor van der Linden, avec qui elle a quatre enfants. C’est une épouse aimante et une mère dévouée.
Sa vie conjugale est marquée par le bonheur, mais aussi par des épreuves, notamment la perte de deux de ses enfants en bas âge.
En 1847, Émilie devient veuve à seulement 29 ans, après la mort soudaine de son mari. Cette épreuve la pousse à se rapprocher encore plus de Dieu.
Après avoir élevé ses deux fils survivants, elle ressent un appel profond à consacrer sa vie à Dieu. En 1857, elle fonde la congrégation des Sœurs de Marie Réparatrice, dont la mission est de réparer les offenses faites au Sacré-Cœur de Jésus par la prière, l’adoration eucharistique et la réconciliation.
Les Sœurs de Marie Réparatrice s’engagent à adorer l’Eucharistie et à travailler à la réconciliation des âmes. La congrégation s’étendra rapidement en Europe, en Amérique et en Inde.
Émilie prend le nom de Marie de Jésus et vit dans une grande humilité et simplicité.
Émilie d’Oultremont meurt le 22 février 1878 à Florence, en Italie, après une vie entièrement dédiée à Dieu et au service des autres.
Béatification :
Elle est béatifiée par le pape Jean-Paul II le 12 octobre 1997, en reconnaissance de sa sainteté et de son œuvre.
Intercession pour les familles et les veuves :
les mères,
les familles en difficulté,
les veuves, et
les femmes discernant leur vocation.
Elle est un modèle de foi dans les épreuves de la vie.
Son procès de béatification a reconnu des grâces et des guérisons obtenues par son intercession.
Parmi ces miracles, on cite notamment des cas de réconciliations familiales et des guérisons physiques attribuées à des prières à la Bienheureuse Émilie.