Marie-Eugénie Milleret de Brou est née le 25 août 1817 à Metz, en France, dans une famille bourgeoise.
Son enfance est marquée par la perte de sa mère et la faillite financière de son père, ce qui la conduit à une jeunesse instable et à une remise en question spirituelle.
À 19 ans, elle assiste à un sermon du Père Lacordaire à Notre-Dame de Paris, qui bouleverse sa foi et l’oriente vers un engagement religieux.
En 1839, elle fonde la Congrégation des Religieuses de l'Assomption, dont la mission est l’éducation chrétienne des jeunes filles, avec un accent sur la transformation sociale par l’éducation.
Elle meurt le 10 mars 1898 à l’âge de 80 ans. Son œuvre se perpétue à travers les écoles et institutions de l’Assomption présentes dans de nombreux pays.
Marie-Eugénie Milleret a été béatifiée en 1975 par le pape Paul VI et canonisée le 3 juin 2007 par le pape Benoît XVI après la reconnaissance de miracles attribués à son intercession :
Ces guérisons, médicalement inexplicables, ont été reconnues par l'Église comme des signes de l’intervention divine par l’intercession de Sainte Marie-Eugénie.
Les fidèles prient Sainte Marie-Eugénie pour :
Le miracle attribué à l'intercession de Sainte Marie-Eugénie concerne la guérison inexpliquée d'une petite fille philippine, Carmela Thérèse Eugénie Bondoc, surnommée Risa.
À sa naissance, son cerveau présentait une malformation grave : les deux hémisphères ne se rejoignaient pas. Les médecins avaient alors prédit qu'elle ne pourrait ni voir, ni marcher, ni parler. Malgré des soins aux États-Unis par les meilleurs spécialistes, son état demeurait préoccupant.
Face à cette situation désespérée, sa mère adoptive, une ancienne élève de l’Assomption, a initié une chaîne de prière à Marie-Eugénie. En route vers les États-Unis, la famille a fait une halte à Paris, où l’enfant a été déposée sur l’autel dédié à Marie-Eugénie, à la maison-mère des Sœurs de l’Assomption. Des prières intenses ont alors été faites pour elle.
Peu à peu, à la surprise générale, la petite Risa a commencé à marcher et à parler, et ce, malgré un cerveau toujours anormal sur le plan médical. Aujourd’hui, elle mène une vie normale, va à l’école et témoigne avec une grande conscience de ce qui lui est arrivé. Elle affirme souvent : « Je suis le miracle de Marie-Eugénie. »
Cette guérison, scientifiquement inexplicable, a été reconnue comme un miracle par l'Église, ouvrant ainsi la voie à la canonisation de Marie-Eugénie en 2007.
Source : d’après Histoire et message de Sœur Marie-Eugénie de Jésus (23 février 2007)