Née le 10 octobre 1829 à Carmagnola, dans le Piémont (Italie), Marie-Henriette Dominici (de son vrai nom Anne Catherine Dominici) grandit dans une famille profondément chrétienne. Dès son plus jeune âge, elle ressent un appel à la vie religieuse.
À l’âge de 22 ans, elle entre chez les Sœurs de Sainte-Anne de Turin, une congrégation dédiée à l’éducation des jeunes et à l’aide aux plus pauvres. Elle prononce ses vœux en 1851, prenant le nom de Marie-Henriette.
D’une grande humilité et d’un dévouement absolu, elle devient rapidement un pilier de sa communauté. En 1861, elle est nommée supérieure générale, un rôle qu’elle assumera pendant 33 ans. Sous sa direction, la congrégation s’étend considérablement, ouvrant de nombreuses écoles et foyers pour les enfants abandonnés et les jeunes filles en difficulté.
Elle meurt le 21 février 1894, laissant derrière elle un héritage de charité et de service. Ses dernières paroles sont restées gravées dans les mémoires :
« Humilité ! Humilité ! »
Elle est béatifiée en 1978 par le pape Paul VI, après la reconnaissance d’un miracle attribué à son intercession.
Marie-Henriette Dominici est particulièrement invoquée pour :
Le miracle ayant conduit à sa béatification s’est produit en 1947, à Turin.
Un enfant de 4 ans, Bruno Colla, souffrait d’une péritonite appendiculaire en phase terminale. Les médecins étaient formels : il n’avait plus aucune chance de survie.
Ses proches, désespérés, commencèrent à prier Marie-Henriette Dominici pour qu’elle intercède en sa faveur.
Dans la nuit, vers 2 heures du matin, Bruno poussa un cri. L’infirmière accourut et découvrit l’enfant assis sur son lit, totalement guéri. Les examens médicaux confirmèrent une disparition inexplicable de la maladie.
Ce miracle fut reconnu officiellement par l’Église en 1977, permettant la béatification de Marie-Henriette en 1978.