Sainte Jeanne-Françoise Frémyot de Chantal est une sainte catholique française, connue pour sa grande piété et pour avoir fondé l’Ordre de la Visitation de Sainte-Marie, une congrégation religieuse dédiée à l’humilité, à la simplicité et à la charité.
Née à Dijon en 1572, Jeanne-Françoise Frémyot grandit dans une famille noble et profondément chrétienne. Elle épousa Christophe de Rabutin-Chantal, baron, avec qui elle eut six enfants, dont quatre survécurent. Elle fut une épouse et une mère exemplaire, menant une vie de dévouement familial et spirituel.
En 1601, son mari mourut accidentellement lors d'une chasse, la laissant veuve à seulement 28 ans. Cette perte bouleversante la poussa à approfondir sa foi et à se consacrer davantage à Dieu.
Jeanne fit la connaissance de Saint François de Sales, évêque de Genève, qui devint son guide spirituel. Sous sa direction, elle apprit à transformer sa douleur en une source de force spirituelle et à discerner sa vocation religieuse.
En 1610, avec Saint François de Sales, elle fonda l’Ordre de la Visitation à Annecy. Cet ordre avait pour mission de permettre aux femmes, y compris celles en mauvaise santé ou dans des situations difficiles, de mener une vie religieuse. Les Visitandines se consacraient à la prière, à l’humilité et à des œuvres de charité.
Sainte Jeanne de Chantal fut reconnue pour sa douceur, sa sagesse et sa sainteté. L’Ordre de la Visitation connut une grande expansion en Europe. Elle reste une figure inspirante pour les veuves, les parents endeuillés et ceux cherchant la persévérance dans la foi.
Sainte Jeanne de Chantal a été canonisée en 1767 par le pape Clément XIII.
Elle est la patronne des veuves, des mères de famille, et un modèle d’abandon total à Dieu.
Sainte Jeanne de Chantal,
patronne des sans-abri,
embrasée d’une charité ardente,
vous vous faisiez amener les pauvres,
les délaissés, les malades,
les infirmes, atteints des maux les plus repoussants,
vous alliez au-devant d’eux,
ne vous contentant pas de les nourrir,
de les loger, de les consoler,
de leur donner vos soins,
mais nettoyant leurs vêtements
et les raccommodant.
Demandez à Dieu
pour les plus démunis
la grâce de trouver
la chaleur et l’aide concrète
de cœurs généreux.