Sainte Elisabeth de la Trinité (1880-1906)
Religieuse française, carmélite.
- Fêtée le 8 Novembre
- Béatifiée par le pape Jean-Paul II le 25 novembre 1984
- Canonisée par le pape François le 16 octobre 2016.
Sainte Élisabeth de la Trinité, née Élisabeth Catez le 18 juillet 1880 à Bourges, France, est une figure emblématique de la spiritualité chrétienne du XXe siècle.
- Élisabeth de la Trinité est née dans une famille catholique pieuse. Dès son plus jeune âge, elle montre un fort désir de consacrer sa vie à Dieu. À l'âge de 21 ans, elle entre au Carmel de Dijon pour devenir religieuse, prenant le nom de Sœur Élisabeth de la Trinité.
- Sa vie religieuse est marquée par une profonde spiritualité centrée sur la Trinité. Elle vit une intense communion avec Dieu, cherchant à s'abandonner totalement à Sa volonté et à Son amour. Sa vie de prière est caractérisée par une contemplation profonde et une union mystique avec Dieu.
- Sœur Élisabeth de la Trinité est également connue pour son enseignement sur la présence de Dieu dans les âmes baptisées. Elle insiste sur l'importance de la vie intérieure et de la transformation spirituelle, invitant les âmes à se laisser habiter par la présence divine.
- Elle souffre de la maladie de Graves, une maladie thyroïdienne, qui finit par la conduire à la mort le 9 novembre 1906, à l'âge de seulement 26 ans. Peu de temps après sa mort, sa réputation de sainteté se répand rapidement, et elle est béatifiée en 1984 par le pape Jean-Paul II, puis canonisée en 2016 par le pape François.
Sainte Élisabeth de la Trinité est reconnue comme un modèle de vie contemplative et d'abandon à la volonté divine.
Élisabeth bientôt canonisée !
C'est avec une grande joie que nous avons appris l'ouverture récente du procès pour la canonisation d'Elisabeth de la Trinité, une jeune carmélite que nous aimons beaucoup à Lisieux.
C'est un beau miracle qui a permis l'ouverture de la cause : professeur de religion en Belgique, Marie-Paul souffrait du syndrome de Sjögren qui, petit à petit allait infecter diverses parties de son organisme.
Après avoir réalisé plusieurs traitements sans succès, elle a entrepris un voyage à Flavignerot pour remercier Élisabeth de la Trinité de l’avoir soutenue au cours de sa maladie.
Le 2 avril 2002, après avoir prié dans la chapelle du Carmel et avoir rendu grâce à Élisabeth pour son aide, elle s’est assise sur une des pierres qui délimite le parking du monastère.
De façon imprévue, devant les deux amis qui l’avaient accompagné et qui la regardaient avec des yeux ronds, elle s’est levée avec les deux bras en l’air et s’est exclamée avec surprise et joie: «je ne suis plus malade ! » A partir de ce jour, Marie-Paul a repris une vie entièrement normale.
Rendons grâce pour ce miracle et pour le beau cadeau que l’Église s'apprête à nous faire en nous donnant une nouvelle sainte carmélite !