Le chapelet est un objet de dévotion chrétienne, en particulier dans le catholicisme, utilisé pour accompagner la prière et la méditation. Son histoire remonte à plusieurs siècles et trouve ses origines dans des pratiques spirituelles antérieures au christianisme.
Le terme "chapelet" vient du mot latin cappa, signifiant "cape" ou "voile". À l'origine, il désignait une couronne de roses (rosarium en latin), une image qui inspire la prière du Rosaire, associée au chapelet. Cette "couronne spirituelle" était une manière symbolique d'offrir des prières à la Vierge Marie.
Saint Dominique
Saint Dominique, né en Espagne, était un grand prédicateur des débuts du 13ème siècle.
A cette époque, des hérétiques, semaient l'erreur et la subversion sociale dans le Sud de la France.
L'hérésie avait gagné l'appui de plusieurs curés, même de quelques Évêques, et aussi de puissants Seigneurs du Languedoc, surtout du Comté de Toulouse et aussi de ceux d'Albi, de Béziers, de Carcassonne, etc.
En 1206, au Concile régional de Montpellier, Dominique, qui se trouvait là, fit remarquer aux conciliaires que les rencontres des légats et autres dignitaires ecclésiastiques avec des représentants de l'hérésie tournaient vite à l'avantage des hérétiques, parce que les légats et missionnaires se présentaient à ces discussions publiques en grand équipage, avec chevaux et suite imposante. Il proposa de revenir à la méthode simple et pauvre de Notre-Seigneur.
Sur-le-champ, lui-même renvoya ses chevaux et son escorte, et commença ses missions à pied, au niveau des gens, mendiant repas et couchers. Ses disciples firent de même. Les résultats furent différents, des conversions eurent lieu.
Mais, en somme, ce fut encore très médiocre, devant l'immensité de la tâche et les forces de la perversion. Il manquait quelque chose, et Dominique allait l'apprendre...
La pluie du Rosaire...
En 1214, presque découragé à la vue du maigre résultat de tant d'efforts, le prédicateur se retira dans un bois près de Toulouse, se mit en prière et pénitence, jeûna, cela en expiation des offenses faites à Dieu par les pécheurs, les hérétiques et les impénitents !
Le troisième jour, la Très Sainte Vierge Marie lui apparût, accompagnée de trois princesses de sa cour céleste.
Elle lui dit :
“Mon fils Dominique, ne vous étonnez pas de ne pas réussir en vos prédications !
Car, vous labourez un sol qui n'a pas été arrosé par la pluie…
Sachez que, quand Dieu voulut renouveler le monde, Il envoya d'abord la pluie de la Salutation Angélique, et c'est ainsi que le monde fut racheté… Exhortez donc les hommes, dans vos sermons, à réciter mon Psautier , et vous en recueillerez de grands fruits pour les âmes.”
C'est ce que fit dès lors Dominique, et les résultats furent vite considérables !
Il y eut bien la vingtaine d'années de guerre de la croisade des Albigeois, qui fit beaucoup de massacres des deux côtés des belligérants, attisa beaucoup de braises, mêla beaucoup d'injustices à une cause juste ! MAIS, ce fut le Rosaire et non les armes qui convertirent les âmes...
Saint Dominique mourut en 1221, mais il laissa son Ordre des Dominicains bien établi, pour continuer son œuvre.
Le Rosaire s'était beaucoup répandu. Mais comme il arrive souvent, la négligence revient quand les grandes épreuves sont passées ! Il fallut la grande peste de 1349, qui ravagea tous les royaumes d'Europe, pour ramener les foules à se retourner vers Dieu et à reprendre le Psautier de Jésus et Marie.
Après un déclin, il y eut un renouveau de la prière du rosaire au XIXe siècle.
En 1828, Pauline Jaricot fonde l’Association du rosaire vivant.
En 1858 à Lourdes, la vierge se montre à Bernadette avec un chapelet.
Le pape Léon XIII consacre de nombreuses encycliques au rosaire, spécialement en 1883-1891.
En 1917 à Fatima, Marie se montre en disant « Je suis Notre Dame du Rosaire »
Le pape Jean Paul II, en 2002, a ajouté aux mystères joyeux, douloureux et glorieux (qui avaient été fixés par le pape St Pie V en 1569) les mystères lumineux.
Le chapelet est constitué de :
Le chapelet est plus qu'un simple objet ; il est un moyen de méditation et de communion avec Dieu. En récitant les prières, les fidèles approfondissent leur foi, méditent sur les mystères de la vie du Christ et de Marie, et renforcent leur dévotion personnelle.
Le Rosaire "couronne de roses", Le mot vient de l’usage au Moyen Age de couronner de roses les statues de la vierge, chaque rose symbolisant une prière.
Le Rosaire "couronne de roses" que nous devons à Saint Dominique (v. 1170 - Bologne, 1221), est une dévotion où l’on médite les principales scènes de la vie de Jésus Christ (communément appelées Mystères du Rosaire) .
L’origine du Rosaire remonte au XIe - XIIe siècle. Dans les monastères le religieux, qui ne comprenaient pas le latin, récitaient 150 « Ave Maria » à la place des 150 psaumes de l’office liturgique. On appelait cette prière le psautier de la Vierge Marie.
Saint Dominique
Saint Dominique, né en Espagne, était un grand prédicateur des débuts du 13ème siècle.
A cette époque, des hérétiques, semaient l'erreur et la subversion sociale dans le Sud de la France.
L'hérésie avait gagné l'appui de plusieurs curés, même de quelques Évêques, et aussi de puissants Seigneurs du Languedoc, surtout du Comté de Toulouse et aussi de ceux d'Albi, de Béziers, de Carcassonne, etc.
En 1206, au Concile régional de Montpellier, Dominique, qui se trouvait là, fit remarquer aux conciliaires que les rencontres des légats et autres dignitaires ecclésiastiques avec des représentants de l'hérésie tournaient vite à l'avantage des hérétiques, parce que les légats et missionnaires se présentaient à ces discussions publiques en grand équipage, avec chevaux et suite imposante. Il proposa de revenir à la méthode simple et pauvre de Notre-Seigneur.
Sur-le-champ, lui-même renvoya ses chevaux et son escorte, et commença ses missions à pied, au niveau des gens, mendiant repas et couchers. Ses disciples firent de même. Les résultats furent différents, des conversions eurent lieu.
Mais, en somme, ce fut encore très médiocre, devant l'immensité de la tâche et les forces de la perversion. Il manquait quelque chose, et Dominique allait l'apprendre...
La pluie du Rosaire...
En 1214, presque découragé à la vue du maigre résultat de tant d'efforts, le prédicateur se retira dans un bois près de Toulouse, se mit en prière et pénitence, jeûna, cela en expiation des offenses faites à Dieu par les pécheurs, les hérétiques et les impénitents !
Le troisième jour, la Très Sainte Vierge Marie lui apparût, accompagnée de trois princesses de sa cour céleste.
Elle lui dit :
“Mon fils Dominique, ne vous étonnez pas de ne pas réussir en vos prédications !
Car, vous labourez un sol qui n'a pas été arrosé par la pluie…
Sachez que, quand Dieu voulut renouveler le monde, Il envoya d'abord la pluie de la Salutation Angélique, et c'est ainsi que le monde fut racheté… Exhortez donc les hommes, dans vos sermons, à réciter mon Psautier , et vous en recueillerez de grands fruits pour les âmes.”
C'est ce que fit dès lors Dominique, et les résultats furent vite considérables !
Il y eut bien la vingtaine d'années de guerre de la croisade des Albigeois, qui fit beaucoup de massacres des deux côtés des belligérants, attisa beaucoup de braises, mêla beaucoup d'injustices à une cause juste ! MAIS, ce fut le Rosaire et non les armes qui convertirent les âmes...
Saint Dominique mourut en 1221, mais il laissa son Ordre des Dominicains bien établi, pour continuer son œuvre.
Le Rosaire s'était beaucoup répandu. Mais comme il arrive souvent, la négligence revient quand les grandes épreuves sont passées ! Il fallut la grande peste de 1349, qui ravagea tous les royaumes d'Europe, pour ramener les foules à se retourner vers Dieu et à reprendre le Psautier de Jésus et Marie.
Un dominicain, Alain de la Roche, fonde en 1470 la Confrérie du psautier de la vierge Marie et il attribue à St Dominique l’origine de la dévotion du rosaire.
Les dominicains répandent le rosaire.
On conjugue la récitation des dizaines d’Ave Maria avec la contemplation des mystères joyeux, douloureux et glorieux de la vie du Christ.
Le rosaire est devenu une pratique commune après le concile de Trente (1545 - 1563).
C’est à la prière des confréries que le pape saint Pie V attribua la victoire de Lépante sur les Turcs en 1571.
Après un déclin, il y eut un renouveau de la prière du rosaire au XIXe siècle.
En 1828, Pauline Jaricot fonde l’Association du rosaire vivant.
En 1858 à Lourdes, la vierge se montre à Bernadette avec un chapelet.
Le pape Léon XIII consacre de nombreuses encycliques au rosaire, spécialement en 1883-1891.
En 1917 à Fatima, Marie se montre en disant « Je suis Notre Dame du Rosaire »
Le pape Jean Paul II, en 2002, a ajouté aux mystères joyeux, douloureux et glorieux (qui avaient été fixés par le pape St Pie V en 1569) les mystères lumineux.
L’initiative du pape recentre la prière du rosaire sur le Christ, car ces mystères n’ont pas tous été vécus directement par Marie, et nous invite à contempler Jésus-Christ Lumière du monde
Durant la méditation, pour chacun des Mystères, on dit la prière du "notre Père", puis dix fois la prière du "je vous salue Marie", puis on dit la doxologie "Gloire au Père".
Il y a en tout 20 mystères,regroupés par groupes de 5.
Les mystères joyeux,douloureux,et glorieux furent fixés par la Pape Pie V en 1569.
En 2002 ,Jean-Paul II propose à la Prière des fidèles un nouveau groupe de mystères : les mystères lumineux.
Le chapelet (français du XIIe siècle : « chapelet » = « petit chapeau », « petite couronne ») consiste à prier seulement cinq des Mystères du Rosaire ;
le chapelet est donc composé de cinq fois la séquence :
« Notre Père », dix fois « Je vous salue Marie » et une fois « Gloire au Père ».
Ces cinq séquences sont communément appelée « dizaines » du chapelet.
Traditionnellement, le chapelet est précédé, en introduction,
Un chapelet consiste en cinq dizaines.