L'histoire de Notre-Dame du Bon Conseil en Albanie est étroitement liée à celle de la ville de Scutari, aujourd'hui connue sous le nom de Shkodër. Voici un résumé des événements marquants :
La ville de Scutari, en Albanie, était rattachée à la République de Venise en 1396. Cependant, face à l'expansion de l'Empire ottoman, Venise finit par céder la ville le 25 janvier 1479. L'église Notre-Dame, existante depuis le VIe siècle, fut détruite lors d'un raid en 1467 cette pendant période troublée .
Selon la tradition, une fresque représentant une Vierge à l'Enfant-Jésus, vénérée dans l'église de Scutari, fut miraculeusement transportée par des anges le 25 avril 1467 à Genazzano, en Italie. Cette image se retrouva sur les murs d'un nouveau sanctuaire en construction, qui devint par la suite un lieu de grande dévotion .
Au fil des siècles, plusieurs papiers ont encouragé la dévotion à Notre-Dame du Bon Conseil. Par exemple, le pape Innocent XI couronna l'image, et le pape Clément XII accorda une indulgence plénière à ceux qui se rendaient en pèlerinage à Genazzano le jour de la fête titulaire. Le pape Léon XIII, en particulier, joua un rôle crucial en élévant l'église de Genazzano au rang de basilique mineure et en ajoutant l'invocation "Mère du Bon Conseil" aux litanies de Lorette .
En 1917, un nouveau sanctuaire dédié à Notre-Dame du Bon Conseil commence à être construit sur les ruines de l'ancien à Scutari. Cependant, il fut rasé par le régime communiste après la Seconde Guerre mondiale. En 1993, le pape Jean-Paul II bénit la première pierre du nouveau sanctuaire lors de sa visite en Albanie, et celui-ci fut achevé le 24 mai 1998 .
Lors de sa visite à Scutari le 25 avril 1993, le pape Jean-Paul II prononça un discours émouvant et renouvela l'acte de confiance filiale, répondant à l'Albanie sous la protection spéciale de Marie, Vierge du Bon Conseil .
Ainsi, Notre-Dame du Bon Conseil reste un symbole important de foi et de dévotion, tant en Albanie qu'en Italie, avec une histoire riche en miracles et en reconnaissance papale.